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Val d'Essonne

Communiqué de presse - Suite au Conseil Communautaire du 8/04

Publié il y a 3 jours

Homophobie en séance publique : fermeté, responsabilité et saisine du procureur de la République

 

Hier soir mardi 8 avril, lors du Conseil communautaire de la Communauté de Communes du Val d’Essonne, un incident d’une gravité exceptionnelle a éclaté en pleine séance publique. Madame Laetitia Colonna, première adjointe au Maire d’Itteville et conseillère communautaire, a publiquement proféré des insultes, notamment à caractère homophobe, à l’encontre d’un collègue élu.

Les propos, entendus par de nombreux témoins, n’ont jamais été démentis par l’intéressée. Ils constituent un délit caractérisé.
Conformément au règlement intérieur du Conseil communautaire, le Président Patrick Imbert a suspendu la séance, puis prononcé l’expulsion de Madame Colonna pour trouble manifeste à l’ordre public. Devant son refus d’obtempérer, les forces de l’ordre ont été appelées.
Le Président l’a exprimé avec fermeté : “L’homophobie n’est pas une opinion, c’est un délit. Un délit qui humilie, qui isole, qui tue. La République ne peut le tolérer. Et ses élus ne peuvent en aucun cas le banaliser.”

Dès ce mercredi matin, le Président Patrick Imbert a saisi le procureur de la République, comme le prévoit la loi, et comme le commande la responsabilité d’un élu républicain.
Il tient à exprimer sa solidarité pleine et entière à l’élu visé, et à saluer la dignité dont il a fait preuve face à cette attaque. Il adresse également un message de soutien à tous les élus communautaires choqués par cette scène.
Mais cet épisode n’est pas isolé. Il s’inscrit dans une dérive continue de l’opposition communautaire, qui multiplie depuis des mois les incidents de séance, les provocations systématiques et les manœuvres d’obstruction.

Pas un mot de condamnation à l’endroit de madame Colonna n’a été exprimé hier soir par les élus de cette opposition. Ils préfèrent le silence ou la solidarité partisane au respect des valeurs républicaines. Le maire d’Écharcon est même venu au contact de l’élu insulté, dans un geste d’intimidation manifeste et de menaces physiques. 
Un comportement inacceptable, révélateur d’une méthode désormais assumée : pressions, intimidations, agressivité, affrontement permanent. Tout sauf la démocratie.

La Communauté de Communes du Val d’Essonne ne laissera pas passer ces dérives. Des actes forts seront posés pour que de tels comportements ne se reproduisent plus.

Dans la République, il n’y a pas de place pour la haine.
À la CCVE, cette exigence sera rappelée autant que nécessaire.


Patrick IMBERT
Président de la Communauté de Communes du Val d’Essonne
Vice-Président du Conseil Départemental